Au Canada, nous avons la chance de jouir de saisons et de paysages variés. Nous pouvons profiter des plages à l’été, nous adonner à des sports de neige à l’hiver et explorer des lacs, des forêts, des îles et des vignobles tout au long de l’année.
Si vous avez déjà loué une propriété de vacances au Canada, vous avez déjà une idée de l’emplacement, des commodités et des activités qui vous intéressent ainsi que de la distance que vous êtes prêt à parcourir pour échapper à la vie urbaine. Ces éléments prennent encore plus d’importance si vous envisagez d’acheter au lieu de louer, car vous y consacrez plus de temps et d’argent. L’achat d’une propriété secondaire peut avoir une incidence sur votre plan financier et votre succession. Voici donc des points clés à prendre en considération.
Financement de votre achat
Prévoyez-vous de louer votre propriété ou de la réserver à un usage personnel? La réponse peut avoir une incidence sur vos capacités de financement.
Certaines institutions financières peuvent considérer qu’une propriété destinée à la location présente plus de risque qu’une propriété réservée à un usage personnel et ainsi lui appliquer des critères plus contraignants.
Que vous décidiez de la louer ou non, la mise de fonds minimale pour un prêt hypothécaire (assuré ou non) peut varier lorsque la propriété n’est pas occupée par le propriétaire. Si la valeur nette de votre résidence actuelle est suffisante, vous pourriez l’utiliser pour emprunter et réaliser vos objectifs financiers.
Coût total de possession
Tout comme votre résidence, votre propriété de vacances entraîne des dépenses courantes, notamment l’impôt foncier et les services publics. Selon l’emplacement de la propriété et suivant si vous avez l’intention de l’utiliser tout au long de l’année, vous aurez peut-être des frais de chauffage et de déneigement. Tenez compte des dépenses courantes lorsque vous déterminez votre budget.
L’assurance de votre propriété de vacances peut être plus élevée que celle de votre résidence principale et il est possible que certains risques ne soient pas couverts. Il est judicieux de magasiner votre assurance pour comparer les protections et les primes.
À long terme
Même si vous avez l’intention de profiter de votre propriété de vacances pendant plusieurs décennies, elle finira par changer de propriétaire, ce qui aura des incidences fiscales. Lorsque vous vendrez votre propriété de vacances ou lorsque vous en transférerez les droits de propriété à un proche autre que votre conjoint ou conjoint de fait (notamment si vous décédez), toute hausse de valeur de la propriété depuis que vous l’avez acquise peut entraîner un gain en capital imposable.
Il existe plusieurs stratégies qui peuvent vous aider à réduire ou à reporter l’impôt sur les gains en capital.
Demander l’exemption pour résidence principale
Si votre propriété de vacances satisfait à la définition de résidence principale, tout gain en capital peut être entièrement ou partiellement exonéré d’impôt. L’ennui, c’est que vous et votre conjoint ne pouvez déclarer qu’une seule propriété comme résidence principale au cours d’une année donnée. Par conséquent, si vous possédez une propriété de vacances et une résidence, lorsque vous en vendrez une, vous devrez décider si vous souhaitez demander l’exemption ou la réserver pour l’autre propriété.
Établir une fiducie
Il est également possible de posséder une propriété de vacances par l’intermédiaire d’une fiducie, en désignant les bénéficiaires de votre choix. La fiducie est propriétaire de la maison, mais si vous êtes un des bénéficiaires de la fiducie, vous avez généralement un droit d’utilisation de votre vivant. Souvent, la propriété peut être distribuée par la fiducie aux bénéficiaires sans incidence fiscale immédiate; le gain en capital gain imposable est reporté jusqu’à ce que les bénéficiaires vendent ou cèdent la propriété.
Toutefois, en vertu des règles fiscales, les gains en capital associés à des actifs détenus en fiducie doivent être déclarés tous les 21 ans. Vous devriez faire appel à un conseiller juridique compétent pour établir la fiducie et connaître toutes les incidences juridiques et fiscales, notamment toute conséquence d’une demande d’exemption pour résidence principale.
Acheter une assurance vie
L’achat d’une assurance vie est l’une des méthodes les plus couramment utilisées pour gérer l’impôt déclenché par un décès. L’assurance vie n’entraîne pas l’élimination ni le report de l’impôt. En revanche, elle peut être utilisée pour compenser l’impôt associé à votre succession.