Quatre raisons d’inclure des sociétés énergétiques canadiennes dans votre portefeuille de placement

Au cours des 60 dernières années, il y a eu quatre autres marchés haussiers de l’énergie, qui ont chacun duré en moyenne 92 mois. Au cours de ces périodes, le rendement cumulatif moyen était d’environ 398 %.

Le cycle haussier actuel de l’énergie a commencé en avril 2020, soit une durée de 45 mois en février 2024. Depuis avril 2020, le secteur de l’énergie au Canada a enregistré un rendement cumulatif de 141 %, surpassant l’indice composé S&P/TSX élargi, qui a inscrit un rendement de 76 %. Si l’on compare les données historiques de la durée de ces marchés haussiers et des rendements cumulatifs, on remarque que le marché haussier de l’énergie n’est qu’aux prémices de son cycle de rendement. De plus, en 2022 et en 2023, les actionnaires des sociétés énergétiques ont profité de certaines des politiques les plus favorables aux investisseurs ces 20 dernières années, illustrant l’évolution de la dynamique au sein du secteur. Ces derniers trimestres, certains des plus importants producteurs d’énergie du Canada se sont engagés à verser d’importants dividendes et à racheter des actions.

À long terme, les véhicules électriques représentent l’une des turbulences majeures dans le domaine de la demande d’énergie. À l’heure actuelle, le marché des véhicules électriques a retiré environ 1,8 million de barils de pétrole de la demande quotidienne actuelle, ce qui représente un très faible pourcentage de la demande quotidienne totale qui s’élève à plus de 100 millions de barils selon la publication Global EV Outlook 2023 (PDF, 6,4 Mo) En anglais seulement. Une nouvelle fenêtre s’affichera. (en anglais seulement). D’après nos prévisions, le marché des véhicules électriques remplacera environ 5 millions de barils de la demande quotidienne de pétrole d’ici 2030.

Cela dit, il existe de nombreuses raisons de prévoir une demande continue en faveur du pétrole à long terme. À titre d’exemple, selon le département de l’Énergie des États-Unis, la demande de pétrole au cours des 40 dernières années a largement reflété le produit intérieur brut (PIB) et la croissance démographique. On s’attend à ce que les deux continuent de progresser. Et malgré une lente transition vers les énergies renouvelables dans les pays développés au cours des 25 prochaines années, les marchés émergents continueront de compter sur le pétrole pour répondre à leurs besoins énergétiques. Le pétrole est comparativement moins cher qu’une transition vers les énergies renouvelables et c’est un moyen plus facile d’augmenter leur niveau de vie.

Les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) ont gagné en popularité aux yeux des investisseurs ces dernières années afin d’évaluer les répercussions non financières et d’orienter le changement à travers l’engagement, les droits de vote et les placements. Pour en savoir plus, consultez l’article Investissement responsable : Récapitulatif de 2023 et ce qu’il faut surveiller en 2024.

Dans l’ensemble, nous croyons que tout baril de pétrole produit au Canada ou en Amérique du Nord est nettement meilleur du point de vue des facteurs ESG que dans d’autres pays producteurs de pétrole, comme la Russie, l’Arabie saoudite ou le Venezuela. Dans bon nombre de ces pays, les droits de la personne sont bafoués et de piètres normes environnementales sont en vigueur. Bien que nos normes relatives aux droits de la personne et à l’environnement soient meilleures que celles de nos concurrents, nous reconnaissons qu’il est possible de mieux faire au Canada. Le captage du carbone doit être développé davantage, et il faut communiquer plus de détails sur la feuille de route pour atteindre l’objectif de la carboneutralité d’ici 2050 fixé par le gouvernement du Canada.

Plus important encore, le Canada possède certaines des dynamiques d’approvisionnement en réserve de pétrole les plus uniques au monde. Nous disposons des troisièmes plus grandes réserves de pétrole à l’échelle mondiale, et les sables bitumineux sont actuellement à l’origine de plus des deux tiers de notre production globale. L’extraction de gaz naturel liquéfié (GNL) à partir de gisements de schistes aux États-Unis nécessite des découvertes, des dépenses en immobilisations et des activités de forage constantes pour maintenir la production. Bien que la production canadienne de sables bitumineux puisse nécessiter des investissements initiaux importants, elle profite ensuite d’un taux de baisse de la production proche de zéro et d’une marge de croissance sur 50 ans.

Autrement dit, les sociétés énergétiques canadiennes n’ont pas besoin d’investir dans de nouvelles initiatives de croissance pour être rentables. Même si aucun autre projet d’exploitation de sables bitumineux n’est approuvé au Canada, les producteurs d’énergie canadiens ont accès à des décennies d’approvisionnement avec un faible coût marginal, ce qui constitue un avantage indéniable pour les investisseurs à long terme.

Pour en savoir plus, consultez notre rapport complet intitulé L’argument continu en faveur du secteur de l’énergie (PDF, 900 ko) Une nouvelle fenêtre s’affichera..

Gestion d’actifs CIBC s’engage à fournir des perspectives sur les marchés et les placements ainsi que des recherches de la plus grande qualité. Nous souhaitons vous aider à trouver les bonnes solutions pour orienter votre parcours de placement. Si vous souhaitez discuter des observations soulevées dans cet article et de la façon dont nous pouvons vous aider à diversifier votre portefeuille avec des sociétés canadiennes du secteur de l’énergie, nous vous invitons à communiquer avec votre conseiller ou votre représentant CIBC en tout temps.