Du côté de l’offre, la production de pétrole a été stable. En Amérique du Nord, il est difficile pour les émetteurs d’accéder aux marchés boursiers pour financer leur croissance, et les emprunts sont devenus plus onéreux en raison de la hausse des taux d’intérêt. Par conséquent, les producteurs ont tendance à vivre dans la mesure de leurs moyens.
Parallèlement, bien que les producteurs de pétrole génèrent des flux de trésorerie élevés, ils continuent de mettre l’accent sur le désendettement et la distribution de liquidités aux actionnaires au moyen de dividendes et de rachats plutôt que sur la croissance de la production. Cette dynamique du marché est le résultat d’une croissance de l’offre de pétrole fondée sur la rigueur, d’un prix du pétrole stable et d’une prévisibilité à la pompe pour les automobilistes.
Par ailleurs, l’OPEP+ continue de manifester sa volonté de défendre les prix de ce produit de base. L’Arabie saoudite a récemment annoncé qu’elle continueraient de réduire volontairement son offre d’un million de barils par jour tout au long de septembre et qu’elle maintiendrait possiblement ces barils hors du marché plus longtemps, ou de réduire davantage son offre, au besoin.
De plus, la Russie a annoncé qu’elle réduirait volontairement ses exportations de 500 000 barils par jour en août. Cette décision a également réduit considérablement l’offre sur le marché. Par conséquent, les exportations de l’OPEP+ ont touché en août leur plus bas niveau en cinq ans. L’exception a été l’année 2020, alors que les confinements liés à la COVID-19 battaient leur plein.