Perspectives trimestrielles sur les actions canadiennes : Comment les actions canadiennes pourraient-elles se comporter d’ici la fin de l’année?

Il est important de noter que la solide performance des actions au premier semestre n’était pas universelle. Ce sont surtout les grandes sociétés technologiques, comme Apple et Microsoft, qui en ont profité, comme nous l’avons indiqué dans notre rapport trimestriel Perspectives Une nouvelle fenêtre s’affichera..

La nature sectorielle de la remontée se reflète dans le rendement des indices. Au premier semestre de cette année, nous avons remarqué une hausse de 38,75 % de l’indice Nasdaq 100 axé sur les technologies En anglais seulement. Une nouvelle fenêtre s’affichera (en anglais seulement). À l’inverse, l’indice Dow Jones des valeurs industrielles et l’indice composé S&P/TSX, qui ont une plus grande portée et sont moins exposés aux sociétés technologiques, ont progressé de seulement 3,80 % et de 3,97 %, respectivement. Le rendement de l’indice S&P 500 depuis le début de l’année se situe entre ces deux extrêmes.

Le solide rendement des actions du secteur des technologies depuis le début de l’année n’est pas entièrement attribuable à la croissance des bénéfices. Il est plutôt attribuable en grande partie à l’expansion des multiples d’évaluation, car les investisseurs ont acheté ces actions à de faibles multiples d’évaluation, puis les ont vendues à des multiples plus élevés. Les titres des sociétés technologiques sont considérés comme des actions de croissance. La probabilité de leur appréciation augmente donc en raison de l’expansion des multiples d’évaluation au fil du temps.

Nous avons également constaté une rupture importante de la relation entre les actions technologiques et les taux d’intérêt cette année. Au cours des trois années précédant 2023, les actions technologiques ont affiché une corrélation inverse avec les taux d’intérêt, affichant un rendement supérieur lorsque les taux baissaient et se repliant lorsque les taux augmentaient. Cette corrélation est chose du passé.

Du 4 janvier 2022 au 12 octobre 2022, la correction des actions mondiales a été relativement superficielle, comparativement à d’autres corrections historiques, à 23 % en monnaie locale selon l’indice MSCI Monde (PDF, 180 ko) En anglais seulement. Une nouvelle fenêtre s’affichera. (en anglais seulement). Cette correction est principalement attribuable à la surévaluation et à la hausse des taux d’intérêt, qui ont été favorisées par la hausse de l’inflation, la volatilité économique et les tensions géopolitiques. Même si ces facteurs étaient déjà pris en compte dans le calcul des prix, ce qui est discutable, il est difficile de prétendre qu’une récession a été entièrement prise en compte dans la détermination des prix.

Nous pouvons interpréter l’étroitesse de la reprise des marchés boursiers comme défavorable ou favorable. Sur le plan défavorable, nous pourrions soutenir que le petit nombre d’actions prospères montre que le marché n’est pas aussi résilient qu’il pourrait l’être à première vue.

D’un point de vue favorable, alors que certains segments du marché boursier mondial, comme les actions américaines, européennes et technologiques, ont possiblement des valorisations excessives, ce n’est pas nécessairement le cas pour l’ensemble du marché boursier. Quelle que soit l’interprétation, les actions sont considérées comme une catégorie d’actif risquée, car leur valeur peut fluctuer davantage que celle des obligations. Il est essentiel d’évaluer tant le potentiel de hausse que le risque de baisse. À l’heure actuelle, le potentiel de hausse est insuffisant pour compenser le risque de baisse.

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