En ce qui concerne le marché haussier de l’énergie, nous pensons que le cycle des prix actuel a un certain potentiel. Du côté de la demande, il est probable que nous entrons dans un cycle de réduction des taux d’intérêt, puisque plus tôt ce mois-ci, la Banque du Canada a abaissé les taux pour la première fois en plus de quatre ans. Cela devrait stimuler et soutenir la demande de pétrole dans des économies clés comme les États-Unis. À moyen terme, la demande de pétrole a largement reflété à la fois le produit intérieur brut (PIB) et la croissance de la population, qui devraient tous les deux continuer de progresser et, par conséquent, de soutenir la demande de pétrole.
Par ailleurs, nous nous attendons à ce que l’offre reste disciplinée et à ce que les producteurs d’ajustement tentent de faire correspondre l’offre et la demande. Nous ne prévoyons pas que les producteurs de pétrole continuent d’investir dans la croissance à long terme pour soutenir un marché qui finira par connaître un déclin structurel. Nous croyons que la réduction des investissements dans l’offre précédera la baisse de la demande. Par conséquent, les investisseurs devraient s’attendre à ce que le marché du pétrole reste serré lorsque la demande finira par plafonner et par chuter.
Le changement de comportement des sociétés énergétiques, qui sont devenues plus favorables aux actionnaires, est un aspect du marché de l’énergie qui nous a particulièrement enthousiasmés. Les émetteurs mettent davantage l’accent sur la solidité du bilan et les rendements des actionnaires que sur la croissance de la production. Après l’investissement pour maintenir les activités, les flux de trésorerie disponibles sont d’abord affectés à la réduction de la dette, puis aux dividendes de base, puis aux rachats et aux dividendes spéciaux. À mesure que les objectifs de dette sont atteints, plus de capital est alloué aux rendements des actionnaires. Selon nous, ce thème des rendements en capital dans le secteur de l’énergie se poursuivra, car les sociétés génèrent d’importants flux de trésorerie disponibles aux prix actuels du pétrole.
Le Canada, en particulier, est très avantagé par cette stratégie favorable aux actionnaires. Il présente l’une des dynamiques d’approvisionnement les plus singulières au monde. Nous disposons des troisièmes plus grandes réserves de pétrole à l’échelle mondiale et les sables bitumineux sont à l’origine de plus des deux tiers de notre production globale. Aux États-Unis, l’exploitation du schiste requiert régulièrement des découvertes, des dépenses en immobilisations et des activités de forage constantes pour maintenir la production. En revanche, la production canadienne de sables bitumineux nécessite d’importants investissements initiaux. Mais une fois que les actifs sont construits, ils profitent d’un taux de baisse de la production et d’une période de production de plusieurs décennies. Les sociétés énergétiques canadiennes n’ont pas besoin d’investir dans de nouvelles initiatives de croissance pour maintenir leur production. Par conséquent, elles génèrent des flux de trésorerie disponibles réels qui peuvent être distribués aux actionnaires.
Compte tenu de ces perspectives, nous croyons qu’il existe un contexte fondamental solide pour investir dans le secteur canadien de l’énergie et qu’un portefeuille équilibré devrait être affecté au secteur canadien de l’énergie.
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