Des occasions de placement dans un contexte de croissance économique résiliente

Le rendement des actions est notamment tributaire de la croissance économique, qui a été plus forte que prévu au cours des derniers mois. Les probabilités de récession évoquées il y a un an sont désormais considérées comme étant faibles, et les perspectives se sont embellies. Il s’agit d’un contexte favorable aux bénéfices des sociétés, ce qui devrait alimenter les rendements boursiers. Les perspectives sont donc plutôt bonnes pour les marchés des actions.

Il faut toutefois apporter quelques bémols. Les valorisations sont excessives dans certains marchés. Les risques géopolitiques demeurent élevés et la volatilité des marchés devrait augmenter à l’approche des élections américaines à l’automne. Toutefois, c’est la persistance de l’inflation qui est une source de préoccupation pour le moment. Au début de 2024, les marchés prenaient en compte de multiples réductions de taux des banques centrales partout dans le monde. Toutefois, comme l’inflation s’est révélée plus persistante que prévu, le nombre de réductions prévues a été révisé à la baisse. Si l’on prend l’exemple de la Réserve fédérale américaine (Fed), sur le marché des contrats à terme sur fonds fédéraux à 30 jours, la probabilité de sept réductions d’un quart de point des taux d’ici décembre 2024 est passée de 58,9 % le 12 janvier 2024 à 0 % le 10 avril 2024. La probabilité pointe maintenant davantage vers deux réductions d’un quart de point des taux d’ici la fin de l’année.

Au cours des premiers mois de 2024, les marchés boursiers ont fait fi de cette révision des attentes à l’égard des réductions de taux prévues et du fait que les taux d’intérêt demeureront vraisemblablement élevés plus longtemps. C’est plutôt la croissance économique et ses effets favorables sur la croissance des bénéfices et des marges bénéficiaires des sociétés qui ont encouragé les investisseurs. Leur espoir s’est toutefois dissipé en avril, en raison de nouvelles données décevantes concernant l’inflation aux États-Unis, ce qui a jeté une douche froide sur le marché, du moins temporairement. L’inflation persistante risque de demeurer un problème pour les actions au cours des prochains mois. Cependant, nous nous attendons toujours à ce que les investisseurs en actions soient récompensés pour leur sélectivité et l’accent mis sur les solides paramètres fondamentaux et les valorisations relativement intéressantes.

Pour ce qui est des marchés obligataires, nous sommes devenus beaucoup plus optimistes quant au rôle des titres à revenu fixe dans les portefeuilles. Le temps où le rendement des obligations du Trésor américain à 10 ans frôlait le zéro comme en 2020 est révolu; il oscillait autour de 4,5 % au début de mai 2024. Il s’agit de l’un des avantages du maintien des taux d’intérêt à un niveau élevé pour les investisseurs en titres à revenu fixe. Non seulement obtiennent-ils un rendement plus intéressant qu’il y a quelques années, mais ils obtiennent aussi un portefeuille mieux diversifié. Si certains des risques liés aux actions mentionnés plus tôt persistent, notamment le risque géopolitique et l’incertitude générale, le rendement de la composante de titres à revenu fixe de leur portefeuille demeurera probablement relativement intéressant.

Tant et aussi longtemps que les perspectives économiques resteront relativement résilientes, et nous nous attendons à ce que ce soit le cas, il existera des occasions de placement intéressantes en actions et en titres à revenu fixe.

Gestion d’actifs CIBC s’engage à vous fournir des analyses des marchés et des placements ainsi que des recherches approfondies. Nous souhaitons vous aider à trouver les bonnes solutions pour orienter votre parcours de placement. Si vous souhaitez discuter plus en détail de cette mise à jour sur les marchés et l’économie ou si vous avez des questions sur votre portefeuille de placements, n’hésitez pas à communiquer avec votre conseiller ou votre représentant CIBC.