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John Macaulay Carson
John Macaulay Carson est né le 11 avril 1914 à Calgary, en Alberta. Il est entré au service de la Banque Canadienne de Commerce le 2 juillet 1930 et il a travaillé dans diverses succursales, y compris celles d'Ottawa, de Toronto et de divers autres endroits en Ontario. Le 20 novembre 1939, il est entré dans le régiment The Cameron Highlanders of Ottawa (M.G.) au sein duquel il a travaillé comme officier de liaison - Renseignements.
M. Carson a d'abord servi en Islande en juillet 1940, puis il a été muté en Angleterre en juin 1941. Le 6 juin 1944, il faisait partie des toutes premières troupes canadiennes débarquant en Normandie durant le jour J. Il a ensuite été muté au sein du régime The North Shore (New Brunswick), le 28 août 1944. Il a été tué au champ d'honneur en France, le 26 septembre 1944.
M. Carson a été cité dans la revue Dispatches pour sa bravoure et ses services exceptionnels, en juin 1944.
Les Canadiens débarquent sur la plage
Extrait d'une lettre décrivant son expérience durant le jour J du 6 juin 1944 :
« J'ai compté parmi les chanceux qui ont débarqué durant la première heure le jour J. Je pourrais écrire un roman entier sur le chaos qui régnait sur la plage, mais pour être bref, permettez-moi de vous dire que tous les bateaux paraissaient en feu et qu'il y avait derrière chaque maison et chaque buisson une arme qui nous tirait dessus. Le bruit était terrifiant. Le bombardement naval a été plutôt efficace, mais nous ne pouvions rien voir des dommages provoqués par l'armée aérienne. Les gars ont fait un excellent boulot, maintenant les Allemands loin du ciel...
Je me suis rendu en compagnie du sous-lieutenant Parker au village le plus proche. Nous étions les premiers à faire notre apparition et les villageois nous ont accueillis très chaleureusement. Ils nous ont toutefois prévenus qu'il y avait une embuscade un peu plus loin. La maison en question était un bâtiment en pierres de deux étages et les Allemands nous tiraient dessus par les fenêtres à l'étage. J'ai dégainé ma mitrailleuse Bren et j'ai tiré, mais je n'ai pu atteindre aucune des fenêtres. J'étais horriblement gêné. Je pense que c'est la première fois qu'une telle mitrailleuse rate toutes ses cibles. Je l'ai remise à Parker et j'ai utilisé mon pistolet. De toute manière, nous avons vidé la maison et nous avons poursuivi notre chemin...
Débarquement de 299 troupes sur les plages de Normandie le jour J, le 6 juin 1944
J'ai été mis à rude épreuve avec mon peloton à Anguerny... La nuit a été terrifiante. Tout était confus et je ne me rappelle que certaines bribes. Les crépitements n'ont pas cessé et le bruit était assourdissant. Des lumières scintillaient de toutes parts et des éclats d'obus tombaient de partout. Un convoi d'autochenilles allemandes est passé près de nous. (J'ai l'impression qu'il tentait de se rendre à Colomby-sur-Thaon.)
Il y a eu un incident amusant. Une de mes estafettes a vu venir les véhicules de très loin et elle s'est levée et s'est mise à crier « Ralentissez ». Ce n'est qu'à ce moment que nous avons constaté qu'il s'agissait d'Allemands et nous les avons alors mitraillés. Nous n'avons rien pris d'autre qu'un trépied cassé sur l'un des Vickers où une des autochenilles avait passé juste au-dessus de la position de tir.
Le reste du convoi a poursuivi sa route, mais il a été pris en embuscade par une de mes sections qui, après un combat corps à corps avec 36 grenades et pistolets mitrailleurs Sten, a capturé et tué 25 Allemands, et pris trois de leurs véhicules. Le sergent Reed qui avait dirigé cette attaque a reçu la médaille militaire. »
Troupes et matériel sur la plage
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