Gilles Le Maire souhaitait prendre sa retraite à l’extérieur de Montréal, au Québec, pour fuir les longs hivers canadiens, profiter d’un meilleur niveau de vie pour un coût moins élevé et réduire son impôt sur le revenu. Medellín était la destination tout indiquée.
Cependant, l’endroit n’était pas la première destination retraite en Amérique latine de cet ancien employé de la fonction publique fédérale du Canada. Ayant vécu à Mexico 20 ans auparavant, il avait décidé d’y retourner et d’y passer les sept premières années de sa retraite. Mais au bout du compte, Gilles souhaitait s’intégrer à une communauté d’expatriés plus active. C’est à Medellín qu’il l’a trouvée.
Gilles Le Maire conseille aux Canadiens qui envisagent de passer leur retraite en Amérique latine d’apprendre l’espagnol et de demeurer dans une ville pendant quelques mois. Selon lui, c’est la seule façon de se faire une idée précise de l’environnement et de voir s’il nous convient à long terme une fois la lune de miel terminée. Ne vous attentez pas à avoir le même mode de vie que celui que vous avez au Canada.
« C’est une autre culture, vous devez vous y adapter, dit-il. Ne vous attendez pas à retrouver, par exemple, la rapidité et l’efficacité que l’on retrouve au Canada. Vous devrez faire preuve de patience. Lorsque vous faites affaire avec des organisations privées ou gouvernementales, tout est plus long. »
Pour M. Le Maire, le fait de déjà connaître l’espagnol et de trouver un courtier immobilier de confiance lui a évité bien des casse-têtes. « Il faut aussi remplir beaucoup de documents, et une seule petite erreur peut vous obliger à tout recommencer », dit-il.
Il souligne qu’en Colombie, les exigences pour devenir courtier immobilier sont moins rigoureuses qu’au Canada et qu’aux États-Unis. Comme il n’y a pas de système de réglementation pour les courtiers immobiliers, il conseille aux gens de rechercher des courtiers dont les évaluations sont positives et de demander des recommandations à la communauté d’expatriés.