Que nous réserve 2024 selon nos meilleurs économistes?
Découvrez ce que les prévisions économiques de 2024 révèlent sur l’avenir financier du Canada et obtenez des conseils d’experts sur les tendances à surveiller.
17 janv. 2024
Lecture de 4 minutes
Pour vous aider à tracer la voie des 12 prochains mois, jetez un coup d’œil à cet aperçu des prévisions économiques des équipes de Marchés des capitaux CIBC, y compris notre économiste en chef, Avery Shenfeld, et notre économiste en chef adjoint, Benjamin Tal. Découvrez l’incidence que ces tendances peuvent avoir sur vous et obtenez un point de vue clair sur les changements, les défis et les occasions qui pourraient façonner l’économie canadienne et vos propres décisions financières au cours de la prochaine année.
Les placements prennent de l’essor
Le début de l’année sera marqué par un certain ralentissement, non seulement au Canada, mais partout dans le monde. La croissance économique a connu une période difficile, principalement en raison des hausses des taux d’intérêt par les banques centrales pour lutter contre l’inflation, mais il y a de la lumière au bout du tunnel, car les réductions de taux pourraient donner un coup de pouce aux marchés à mesure que l’année avance. « Cela devrait non seulement permettre une amélioration de la croissance vers la fin de l’exercice, mais pourrait aussi faire des gagnants à la fois sur les actions et les obligations, alors que les marchés se préparent à réduire les taux directeurs et à améliorer les perspectives de bénéfices en 2025 », affirme M. Shenfeld.
Le jeu d’équilibre de l’inflation
L’inflation a été un sujet d’actualité et commence à ralentir un peu. « Le fléau de l’inflation n’est pas encore derrière nous, mais il semble beaucoup plus facile à gérer qu’il y a un an », déclare M. Shenfeld. « Le pire de tout cela devrait être terminé d’ici l’automne 2024 ». Toutefois, l’inflation des salaires, c’est-à-dire la vitesse à laquelle les salaires augmentent, reste à surveiller. C’est un peu trop élevé, ce qui peut faire en sorte qu’il soit difficile de maintenir une inflation globale stable. L’objectif est de trouver ce point idéal où les prix et les salaires augmentent à un rythme sain et gérable.
Réductions de taux à l’horizon
Un changement potentiel des taux d’intérêt pourrait avoir une incidence importante sur le climat économique. « Avec la première réduction du taux du financement à un jour dès juin, nous prévoyons que le taux du financement à un jour au Canada diminuera de 150 pb d’ici la fin de l’année », précise M. Shenfeld. Des taux d’intérêt moins élevés pourraient réduire les coûts d’emprunt pour les Canadiens, rendre les prêts hypothécaires plus accessibles et potentiellement stimuler les investissements des entreprises et l’activité économique.
Le remaniement de l’emploi
En examinant le marché de l’emploi, deux mesures importantes ressortent : le ratio postes vacants/chômage (le nombre d’emplois disponibles par rapport au nombre de personnes qui cherchent du travail) et le ratio de départs (la fréquence à laquelle les gens quittent volontairement leur emploi). Au Canada, les deux se relâchent fortement. Cette tendance suggère que l’inflation des salaires devrait ralentir et qu’il pourrait y avoir une légère hausse du taux de chômage en raison d’une certaine marge de manœuvre du marché.
Fluctuations du marché de l’habitation
Le marché canadien de l’habitation est dans un creux important, les ventes ayant chuté de 45 % depuis le début de 2021, ce qui a propulsé des marchés comme Toronto et Vancouver vers des conditions favorables aux acheteurs. Les prix de l’habitation demeurent supérieurs de 38 % aux niveaux d’avant la pandémie, mais il est possible qu’ils continuent de baisser. « Nous nous attendons à ce que la pression à la baisse empire avant qu’elle s’améliore », affirme M. Tal.
Le segment des copropriétés devrait ralentir le plus. Cela s’explique par l’offre accrue provenant des nouvelles constructions ainsi que par le nombre croissant d’inscriptions d’investisseurs qui quittent le marché en raison des coûts hypothécaires élevés qui rendent leurs logements locatifs moins rentables. Compte tenu des réductions de taux d’intérêt prévues, une augmentation de la demande et des prix est prévue au deuxième semestre de 2024, mais M. Tal affirme que « nous ne nous attendons pas à ce que la reprise rapide observée immédiatement après la pause des hausses de taux annoncée en janvier [2023] se reproduise ».
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