Quand et comment cotiser à votre REER pour maximiser les avantages.
Apprenez comment un calendrier stratégique et des stratégies de cotisation peuvent vous aider à tirer le maximum de votre REER.
11 févr. 2025
Lecture de 4 minutes
Chaque année, l’approche de la date limite de cotisation à un REER incite souvent les Canadiens à réfléchir à leur épargne-retraite et à leurs objectifs financiers globaux. Nos journées peuvent être bien remplies et il est facile de reporter la planification financière, mais la date limite est un rappel utile pour tirer parti de cet outil d’épargne précieux.
Ce qui compte, ce n’est pas seulement le montant que vous cotisez à votre REER, mais aussi la façon dont vous y cotisez. Les décisions stratégiques, comme comprendre vos droits de cotisation à un REER, choisir le moment où vous cotisez pour obtenir le maximum d’économies d’impôt et tirer parti d’occasions comme les REER de conjoint, peuvent changer la donne. Voici comment tirer le meilleur parti de votre REER, maintenant et à l’avenir.
Choisissez le bon moment pour cotiser et déduire
L’année d’imposition au cours de laquelle vous cotisez peut avoir une grande incidence sur vos économies d’impôt globales. Toutefois, les cotisations et les déductions ne doivent pas nécessairement avoir lieu en même temps.
Si votre revenu est moins élevé cette année, mais que vous disposez des fonds nécessaires, envisagez de cotiser à votre REER dès maintenant afin de bénéficier plus tôt d’une croissance à imposition différée. Vous pouvez alors reporter la déduction et la demander au cours d’une année ultérieure, à un moment où votre revenu est plus élevé et où l’avantage fiscal est plus important.
En revanche, si vous vous situez déjà dans une tranche d’imposition élevée, le fait de demander la déduction maintenant peut vous permettre de réaliser des économies immédiates en réduisant votre revenu imposable.
L’essentiel est de trouver un équilibre entre les premières cotisations visant à assurer une croissance à long terme et un calendrier de déductions judicieux axé sur l’efficience fiscale.
Solutions de rechange aux cotisations forfaitaires
Il n’est pas toujours possible de verser une cotisation forfaitaire importante à un REER, mais vous pouvez tout de même faire fructifier votre épargne au fil du temps d’une manière qui soit compatible avec vos liquidités.
L’une des options consiste à verser régulièrement de petites cotisations tout au long de l’année. Cette méthode peut rendre l’épargne plus facile à gérer et vous éviter d’avoir à vous démener pour trouver une somme forfaitaire avant la date limite.
En ce qui concerne la croissance à imposition différée, agir au bon moment, c’est important. Si vous cotisez une somme forfaitaire au début de l’année, votre argent commencera immédiatement à fructifier à l’abri de l’impôt. Par contre, si vous attendez habituellement la date limite pour cotiser à un REER, l’étalement de vos cotisations pourrait faire fructifier votre argent dans votre REER plus rapidement que si elle avait été versée autrement.
Même si vous ne pouvez pas cotiser le maximum, les petites cotisations régulières peuvent vous aider à constituer un patrimoine à long terme.
Utilisez un REER de conjoint pour réduire les impôts
Un REER de conjoint peut aider les couples à réduire l’impôt qu’ils paient sur les retraits à la retraite en transférant le revenu au conjoint ayant le revenu le plus faible. Le conjoint ayant le revenu le plus élevé verse des cotisations et bénéficie de la déduction fiscale, mais les fonds appartiennent au conjoint ayant le revenu le plus faible. Lorsque l’argent est retiré à la retraite, il est imposé au nom du conjoint ayant le revenu le plus faible, qui peut encore avoir un revenu imposable plus faible, même à la retraite.
Même après avoir pris leur retraite, les gens peuvent toujours avoir un revenu imposable de différentes sources, comme des retraits d’un REER, des pensions ou des revenus de placement. Si l’un des conjoints s’attend à toucher un revenu imposable plus élevé que l’autre à la retraite, l’utilisation d’un REER de conjoint permet d’imposer les retraits au taux du conjoint ayant le revenu le plus faible plutôt qu’au taux du conjoint ayant le revenu le plus élevé. Cette méthode permet de payer moins d’impôts en général et de consacrer une plus grande partie de l’épargne du couple aux dépenses de retraite plutôt qu’à l’impôt.
Un REER de conjoint n’augmente pas le montant total qu’un couple peut cotiser, mais il peut constituer un moyen judicieux d’équilibrer l’impôt entre les conjoints et de maximiser le revenu de retraite.
Réinvestissez votre remboursement d’impôt pour bonifier votre REER
Si vous n’avez pas encore cotisé le montant total à votre REER au début de l’année, votre remboursement d’impôt peut être un excellent moyen de verser des cotisations supplémentaires et de profiter plus tôt d’une croissance à imposition différée.
En réinvestissant votre remboursement, vous créez un cycle de réinvestissement qui vous aide à faire croître votre REER au fil du temps, ce qui vous permet de consacrer une plus grande partie de votre argent à votre avenir.
Commencez dès aujourd’hui
La clé pour tirer le maximum de votre REER est une planification réfléchie et des mesures éclairées. Pour savoir dans quelle mesure votre épargne peut croître dans un REER, utilisez notre calculateur de REER. Le calculateur vous permet d’explorer la façon dont les cotisations à différentes fréquences peuvent s’accumuler au fil du temps.
Si vous avez besoin d’aide, communiquez avec un spécialiste en services financiers pour découvrir comment vos objectifs de retraite et vos cotisations à un REER cadrent avec vos autres priorités financières. Chaque dollar que vous investissez dans votre REER peut vous aider dans l’atteinte d’un avenir financier sûr. Commencez dès aujourd’hui et tirez le maximum de cet outil puissant pour faire croître votre épargne-retraite.
Besoin de conseils financiers?
Prenez rendez-vous avec un représentant de la Banque CIBC qui pourra vous aider à atteindre vos objectifs financiers dès aujourd'hui mais aussi pour l'avenir.