M. Klontz et son équipe de l’Université de Creighton se sont donné comme mission d’aider les gens à activer leur cerveau émotionnel et à ressentir les avantages à long terme de l’épargne.
Dans l’une de ses plus récentes études, M. Klontz a évalué la capacité des gens à épargner lorsqu’ils profitent d’un encadrement axé sur la logique ou les émotions. Tandis qu’on a éduqué le groupe logique sur l’importance d’épargner, on a demandé aux membres du groupe émotionnel d’apporter un souvenir personnel, un objet qu’ils avaient conservé pour des raisons purement émotionnelles.
Dans la salle contenant le groupe émotionnel, M. Klontz a demandé aux participants de penser à la valeur et aux émotions associées à leur objet et d’associer ce dernier à des objectifs qu’ils avaient pour leur avenir. Par exemple, un participant a amené la pince à billets de son grand-père, qui établissait un lien avec sa famille, l’une de ses valeurs fondamentales. Elle lui rappelait également un sentiment de sécurité, le motivant à épargner davantage pour sa propre famille.
« Nous voulions activer le cerveau émotionnel pour leur montrer qu’ils auraient les mêmes raisons d’épargner pour l’avenir que de conserver [un souvenir], mentionne-t-il. Cette approche a comblé l’écart entre le présent et l’avenir. »
À la fin, les participants dont le cerveau émotionnel avait été stimulé ont accru leur épargne de près de 200 %.