Au 25 juin 2024, le taux d’inclusion des gains en capital est maintenant de 66,67 %. Les particuliers, toutefois, ont toujours droit au taux d’inclusion de 50 % sur la première tranche de 250 000 $ de gains en capital annuels, mais dans le cas des sociétés et des fiducies – autres que les successions assujetties à l’imposition à taux progressifs et les fiducies admissibles pour personnes handicapées – le taux d’inclusion supérieur de 66,67 % s’applique à tous les gains réalisés à compter du 25 juin.
En ce qui concerne les coûts fiscaux réels, l’augmentation réelle du taux d’imposition sur les gains en capital de plus de 250 000 $ est d’environ neuf points de pourcentage, selon votre niveau de revenu et votre province ou territoire de résidence. Par exemple, un investisseur de la Colombie-Britannique qui se situe dans la tranche d’imposition la plus élevée paie actuellement 26,75 % d’impôt sur les gains en capital sur tout gain en capital inférieur à 250 000 $. Toutefois, compte tenu du nouveau taux d’inclusion de 66,67 %, cet investisseur de la Colombie-Britannique est maintenant assujetti à un taux d’imposition sur les gains en capital de 35,67 % sur les gains de plus de 250 000 $, une augmentation de 8,92 points de pourcentage.
Ainsi, si vous avez réalisé des gains considérables dans votre portefeuille non enregistré, envisagez de vendre vos gains fiscaux en 2024 pour profiter du taux d’inclusion inférieur de 50 % sur la première tranche de 250 000 $ de gains en capital réalisés entre le 25 juin et le 31 décembre. Dans le cas des actions cotées en bourse, il suffit de les vendre sur le marché libre et de les racheter immédiatement pour « cristalliser » le gain. Contrairement à la vente à perte à des fins fiscales, il n’y a pas de règlement équivalent sur les gains apparents, alors vous n’avez pas à attendre 30 jours avant de racheter l’action.
La décision de réaliser des gains pouvant aller jusqu’à 250 000 $ dès maintenant et de payer l’impôt sur les gains en capital pour l’année d’imposition 2024 – exigible le 30 avril 2025 – ou de vendre l’actif plus tard et de payer l’impôt à ce moment-là dépendra de vos rendements attendus et de votre calendrier de placement. Par exemple, si vous ne vendez pas vos placements maintenant et qu’ils augmentent de 6 % par année, il faudrait environ 8 ans pour que la croissance des placements l’emporte sur les économies d’impôt découlant du taux d’inclusion moins élevé.