Les cinq habitudes des investisseurs prospères
Découvrez les cinq « P » qui vous aideront à maintenir le cap dans votre parcours de placement.
19 août 2022
Lecture de 4 minutes
Dans le domaine des placements, il peut être facile de vous laisser emporter par le moment présent et d’oublier les raisons pour lesquelles vous avez commencé à investir, comme épargner en vue de la retraite, payer les études de vos enfants ou rénover une maison. Pour vous aider à maintenir le cap, apprenez-en plus sur les cinq habitudes des investisseurs prospères, les cinq « P », qui vous aideront à rester stable dans votre parcours de placement.
Définissez clairement vos objectifs de placement. Planifiez-vous payer les études de votre enfant ou désirez-vous plutôt financer votre retraite? Quels que soient vos objectifs, notez-les dans un plan de placement. Cela vous aidera à vous concentrer sur les raisons pour lesquelles vous investissez, plutôt que sur les fluctuations à court terme du marché. Cette approche axée sur les priorités vous aidera également à considérer vos placements comme un portefeuille, plutôt que de vous laisser distraire par le rendement de chaque placement. Au lieu d’avoir un seul portefeuille pour tout, vous pouvez avoir un portefeuille pour chaque objectif important. Par exemple, prendre sa retraite dans 25 ans serait un portefeuille, et épargner pour des vacances dans trois ans serait un autre portefeuille. L’objectif de chaque portefeuille déterminera la composition de vos placements.
Les investisseurs apprennent souvent à être prudents avec leurs placements. Toutefois, il est important de considérer le risque en fonction de l’atteinte de vos objectifs plutôt que selon des termes financiers comme ceux qu’on trouve souvent sur les feuilles d’information des fonds communs de placement. Supposons qu’un investisseur épargne en vue de sa retraite dans 25 ans. Il pourrait connaître, et connaîtra probablement, quelques années de volatilité tout en restant sur la bonne voie pour sa retraite. À l’inverse, il pourrait éliminer toute incidence de la volatilité des marchés en détenant des liquidités et des CPG, mais ne pas atteindre son objectif de retraite au final. La prudence ne consiste pas à éviter le risque, mais à prendre le bon degré de risque pour atteindre un objectif de placement.
Essayez de reconnaître quand vos émotions et vos comportements pourraient nuire à la croissance de votre patrimoine. C’est le cas, par exemple, lorsqu’un investisseur achète une action ou un actif dont le cours a récemment augmenté. Très souvent, cette tendance s’inverse et l’investisseur se dépêche de vendre pour éviter une perte importante. Cette tendance à acheter à prix élevé, vendre à prix bas, suscitée par la confiance excessive, l’illusion de contrôle et le fait de suivre le troupeau, est un bon exemple de la façon dont les investisseurs obtiennent des rendements inférieurs à ceux qu’ils pourraient obtenir en suivant la stratégie simple d’acheter et de détenir un portefeuille diversifié. La grande majorité des investisseurs individuels ainsi qu’un bon nombre d’investisseurs professionnels n’ont pas d’avantage lorsqu’il s’agit de choisir des titres individuels à long terme. C’est pourquoi il est sage de diversifier ses placements.
Réfléchissez à la probabilité et essayez de la mettre de votre côté. Par exemple, sur de longues périodes, les investisseurs profitent généralement d’un portefeuille diversifié d’actions canadiennes, américaines et internationales, plutôt que de détenir uniquement des actions canadiennes. Cependant, à court et à moyen terme, il y a eu des périodes où un indice boursier canadien s’est avéré bien meilleur qu’un indice boursier américain. Dans les années 2000, le marché canadien a profité d’un boom des produits de base, tout en évitant en grande partie l’effondrement des technologies et de l’habitation aux États-Unis. D’un autre côté, il y a eu des périodes où un indice boursier américain s’est avéré bien meilleur qu’un indice boursier canadien. Dans les années 2010, les États-Unis ont été le moteur d’un boom technologique mondial. Lorsque les investisseurs ne tiennent pas compte des probabilités, ils peuvent être tentés de présumer qu’une tendance récente se maintiendra. Par exemple, que les États-Unis se sont mal comportés dans les années 2000 et qu’on pourrait s’attendre à ce qu’ils se comportent mal dans les années 2010. Toutefois, lorsque les investisseurs pensent aux probabilités, ils se rendent compte que les marchés financiers sont très difficiles à prévoir. Par conséquent, ils diversifient leurs placements pour éviter d’investir trop dans un seul marché peu performant.
Pensez à la durée de votre horizon de placement. Par exemple, un Canadien de 40 ans investit non seulement pendant 25 ans jusqu’à sa retraite, mais peut-être même plus longtemps pendant la retraite. Même si les résultats comptent, la patience dans le suivi de vos progrès peut vous aider à réussir. Si vous investissez sur une période de 25 à 50 ans, évaluez le rendement total de votre portefeuille sur des périodes de 5 à 10 ans, plutôt que ce qui s’est produit au cours du dernier mois ou trimestre. Lorsque vous plantez un chêne, vous n’allez pas déterrer ses racines chaque mois pour voir comment il se porte. La patience est le terreau dans lequel les autres habitudes importantes des investisseurs prospères – priorités, prudence, psychologie et probabilité – tendent à croître et à prospérer.
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