3 raisons d'investir dans un CELI
Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles vous pourriez vouloir profiter d’un compte d’épargne libre d’impôt (CELI), qu’il s’agisse d’avantages fiscaux ou de modalités souples.
Jamie Golombek
15 janv. 2023
Lecture de 3 minutes
Le compte d’épargne libre d’impôt (CELI) est un régime d’épargne enregistré offert depuis 2009 aux résidents canadiens de 18 ans et plus. L’un des principaux avantages d’un CELI est sa souplesse. Vous pouvez cotiser à un CELI en tout temps, mais si vous cotisez plus que vos droits de cotisation, une pénalité fiscale vous sera imposée pour toute cotisation excédentaire tant qu’elle sera dans le régime.
Le plafond de cotisation au CELI est fixé chaque année. Le tableau suivant présente une distribution annuelle des plafonds de cotisation au CELI.
Plafond annuel de cotisation au CELI
Année |
Montant annuel |
2009 à 2012 |
5 000 $ |
2013 à 2014 |
5 500 $ |
2015 |
10 000 $ |
2016 à 2018 |
5 500 $ |
2019 à 2022 |
6 000 $ |
2023 |
6 500 $ |
2024 |
7 000 $ |
Vous pouvez reporter indéfiniment les droits de cotisation inutilisés à un CELI. Ainsi, si vous n'avez jamais eu de CELI, que vous aviez au moins 18 ans en 2009 et que vous êtes résident canadien depuis, vous pourrez cotiser jusqu'à 95 000 $ en 2024 en raison des droits de cotisation inutilisés que vous avez reportés.
Voici selon moi les trois principales raisons pour lesquelles la plupart des Canadiens devraient envisager de cotiser à un CELI.
1. Les CELI sont libres d’impôt
Même si vos cotisations au CELI sont faites avec des dollars après impôt, une fois dans le compte, les fonds fructifient à l’abri de l’impôt pour toute la vie. En d’autres mots si vous respectez les règles, les revenus et les gains, réalisés ou non, ne seront jamais imposés tant qu’ils sont dans le compte et les fonds dans le CELI peuvent être retirés à tout moment et pour toute raison, sans paiement d’impôt.
En outre, parce que les retraits de CELI ne sont pas considérés comme un revenu, ils n’ont pas d’incidence négative sur les prestations et les crédits fédéraux fondés sur le revenu comme le Supplément de revenu garanti, les prestations de la Sécurité de la vieillesse ou le crédit en raison de l’âge.
En fait, même à votre décès, vous ne payerez aucun impôt sur votre CELI. De plus, si vous désignez un titulaire successeur (vous ne pouvez désigner que votre conjoint ou votre conjoint de fait) ou un bénéficiaire de votre CELI, les actifs peuvent être transférés au titulaire successeur ou au bénéficiaire désigné sans homologation, ce qui pourrait potentiellement leur faire économiser en impôt provincial ou territorial sur l’administration de la succession.
2. Les cotisations peuvent être effectuées à partir de 18 ans
Afin de cotiser à unrégime enregistré d’épargne-retraite (REER), vous devez être âgé de 71 ans ou moins à la fin de l’année et avoir des droits inutilisés de cotisation au REER obtenus grâce au revenu gagné, qui est habituellement constitué de revenus d’emploi ou de location. Vous pouvez également cotiser à un REER pour votre conjoint ou votre conjoint de fait qui n’est pas âgé de plus de 71 ans à la fin de l’année, jusqu’à concurrence de vos droits inutilisés de cotisation à un REER. Le CELI, quant à lui, n’est assujetti à aucune limite d’âge ni exigence de revenu gagné.
Il existe une stratégie populaire chez les aînés tenus de retirer annuellement un montant minimum de leur fonds enregistré de revenu de retraite (FERR) dès l’année suivant sa création. Elle consiste à cotiser le montant de chaque retrait de votre FERR qui n’est pas nécessaire à votre subsistance à un CELI si vos droits de cotisation sont suffisants afin d’accumuler des fonds pour la retraite à l’abri de l’impôt.
3. Les montants retirés peuvent faire l’objet de nouvelles cotisations
Les CELI offrent de la souplesse, car les montants qui en sont retirés (sauf s’il s’agit de montants retirés pour corriger un excédent CELI) seront ajoutés à vos droits de cotisation pour l’année civile suivante, afin que vous puissiez les cotiser à nouveau.
En revanche, vous ne pouvez cotiser à un REER que si vous avez les droits de cotisation, qui sont fondés sur le revenu gagné. Les droits de cotisation ne seront pas attribués de nouveau suivant un retrait. Il existe des exceptions pour les fonds retirés en vertu du Régime d’accession à la propriété pour l’achat d’une première maison ou du Régime d’encouragement à l’éducation permanente pour le financement des études postsecondaires, à condition que vous suiviez certaines règles de remboursement.
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Jamie Golombek
Directeur gestionnaire, Planification fiscale et successorale, Gestion privée CIBC