Comme de nombreux Canadiens qui mènent des vies occupées et qui assument des responsabilités concurrentes, la cinéaste Barbara Tranter n’a pas encore planifié sa succession.
« Je n’ai encore rien fait, bien que j’y aie pensé », affirme Mme Tranter, qui a un fils adulte. La mesure qu’elle a prise qui se rapproche le plus à la planification successorale, c’est de dresser une liste de ses actifs après son divorce il y a plusieurs années.
« Je n’ai pas de testament ni d’autres documents de planification, dit-elle. J’ai simplement présumé qu’après mon décès, tout ira automatiquement à mon fils. »
« C’est peut-être vrai dans une situation où un parent n’a qu’un enfant et pas de conjoint, mais la planification successorale est importante pour tout le monde, peu importe sa situation financière ou son état civil », précise Jamie Golombek, directeur gestionnaire, Planification fiscale et successorale, Gestion privée CIBC.
Mme Tranter n’est pas la seule à remettre à plus tard la planification successorale. Selon un sondage mené par Angus Reid en 2023, moins de la moitié des Canadiens ont un testament, incluant seulement une personne sur cinq de plus de 55 ans.
« Sans planification, même les successions les plus simples peuvent connaître des complications, mentionne M. Golombek. Si vous n’avez pas de testament, le gouvernement intervient et décide de ce qui se passera, et ce n’est peut-être pas exactement ce que vous vouliez. Si vous voulez prendre vos propres décisions, vous avez besoin d’un testament. »
« Grâce à la planification, vous vous assurez d’avoir les fonds nécessaires si un problème de santé survient à mesure que vous vieillissez, ajoute-t-il. La planification peut aussi vous assurer que vos bénéficiaires sont en mesure de couvrir l’impôt sur les actifs que vous leur léguez, comme les gains en capital sur un chalet familial. »
Essentiellement, un bon plan protégera votre succession pour vous et vos proches.